Le ciel clair
De son amour
S’est assombri
Les nuages
Ont pris la place
Des oiseaux
Et font
Naître des éclairs
De colères
De tristesses
Et de frustrations dans sa vie
Il n’était pas
Aveugle
Mais il ne les a pas vu venir
Aujourd’hui
Assaillit
Sous le poids
Des questions
Il avance à tâtons
Oubliant
Derrière lui
Son pèlerin de bâton
Il Cherche un parapluie
Pensant
Qu’il s’en sortira
Sans trop de casse
Trempé jusqu’aux os
Non par cette eau
Mais
Par les larmes
De sa dame
Qui chaque jour
En silence
Dépérissait
Comme une peau de chagrin
Il tente de reprendre
Le dessus
En oubliant
Cette voix
Qui au fond
De son être lui dicte
La voie du renoncement
La voie de la facilité
Je n’ai nul besoin de lui dire
Lutte mon grand
Lutte
Car il sait
Qu’il le doit
Et que cette bataille
Sera longue
Et dure
Que dire
De plus
A part
Qu’il ne le gagnera pas
Avec les armes conventionnelles
Ou de destruction massive
Seul l’écoute
De sa dulcinée
Et les réponses
Qu’il apportera
À ses requêtes
Lui apportera les outils
De son salut
Et d’un renouveau
Ensoleillé
daniel Ivry-sur-Seine, le 16.12.10